D'une part, la situation s'est clarifiée entre ce qui est possible et ce qui ne l'est pas. Cette clarification permet de mieux cerner les caractéristiques essentielles des grands types de systèmes (synchrones, asynchrones et partiellement synchrones). D'autre part, on sait ce qu'il faut ajouter pour rendre réalisable ce qui ne l'était pas. De ce point de vue, la notion de détecteur de défaillances (et plus généralement d'oracle) permettant de continuer à pouvoir faire abstraction du temps est un apport fondamental sur le plan théorique.
Cette notion d'oracle est une abstraction qui permet de bien cerner ce que l'on rajoute au système. En ce sens, l'existence d'une plus faible classe de détecteur de défaillances pour le consensus est un résultat important. Il serait intéressant d'étendre ce genre de résultats à d'autres classes de problèmes (exclusion mutuelle, élection de leader, accord plus fort par exemple). Pour cela, il faut, sans doute, affiner la hiérarchie des détecteurs de défaillances, progresser dans la comparaison de ces classes et essayer de montrer la minimalité de certaines classes pour un problème donné.